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Shades of Monte Christo
and other stories

Robert W. Scott

69 pages
2004 - États-Unis
Nouvelle

Intérêt: 0

 

 

Comme son titre l’indique, la longue nouvelle qui donne son titre à ce recueil s’inspire du Comte de Monte-Cristo. Mais de très, très loin et plutôt pour en prendre le contrepied.

Elle raconte l’histoire de Mel Dowd, un professeur américain qui, marchant dans les bois après s’être fait licencier de son école, tombe par le plus grand des hasards sur un coffre bourré de pierres précieuses (aucune indication ne sera donnée sur l’origine de ce trésor). Devenu subitement richissime, il se compare à Edmond Dantès et cherche à quoi utiliser cet argent. Il décide qu’il n’a pas vraiment envie de se venger des dirigeants de l’école, et qu’une vie de milliardaire ne le tente pas.

Il s’achète donc une belle maison et épouse la jeune veuve agent immobilier qui lui a apporté l’affaire. En prime, il s’occupe de faire opérer le fils de celle-ci, atteint d’une malformation cardiaque. Point final.


Ecrit totalement au premier degré, ce récit plein de bons sentiments est consternant. Il semblerait que l’auteur ait voulu montrer que l’on pouvait trouver un fabuleux trésor et en faire une utilisation diamétralement opposée à Edmond Dantès: ne pas se venger et rester quelqu’un de normal avec femme, enfant et maison de banlieue… Il réussit surtout à produire un texte sans aucun intérêt, fort mal écrit, et avec une faut d’orthographe dans «Monte-Cristo» pour couronner le tout.


Extrait

Mel had no intention of losing any real money in the casino. Having a private bath, however, did appeal to him. There he could sit and ponder as long as it took to let nature work. And he had plenty to ponder.

Unlike Edmund Dantes, he had no one he really hated. That stupid prig of a dean rankled him but he really did not hate him. He was just disgusted by the dean's willingness to be manipulated by other fools.

He had in his possession what he estimated to be an untold fortune but he could not think of any way that he would like to spend it. Living in the lap of luxury appealed to some but it held no real allure for him. He had always had to scrimp and eke out his earnings and it seemed to have become a part of him.

His wardrobe could stand some solidifying but he did not think that thousand dollar suits were required. Buy good stuff and pay a stiff price for it, sure. But throw money away so he could say he was spending more for clothes? No sense in that although it did appeal to some of the world.

 


 

 

 

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