Sommaire | Tous les livres | BD | Expositions | Musique | Arbres généalogiques | Votre pastiche |
Recherche |
![]() |
Les Echos, 20 juillet 2007 La longue descendance de Monte-Cristo Comme « Les Trois Mousquetaires », « Le Comte de Monte-Cristo » a inspiré d'innombrables suites, parodies, adaptations littéraires comme cinématographiques. Le site pastichesdumas.com, créé par le journaliste Patrick de Jacquelot, en donne un large aperçu. Selon ce site richement renseigné, la première suite, écrite par Alfredo Hogan, intervient dès 1853, soit moins de dix ans après la sortie du roman de Dumas (paru en 1844). « La Main du défunt » propose une relecture morale de Monte-Cristo qui « doit être châtié en raison de son incapacité à pardonner». Les auteurs du site lui préfèrent la suite concoctée par Jules Lermina dans « Le Fils de Monte-Cristo », jugée plus crédible. C'est le début d'une longue liste de suites, particulièrement nourrie aux Etats-Unis. De qualité inégale, ces livres renvoient souvent les uns aux autres. Le filon n'est semble-t-il pas épuisé puisque François Taillandier a fait paraître, en 1994, des « Mémoires de Monte-Cristo» qui comblent les vides laissés par Dumas dans son histoire. Certains auteurs ont opté pour une relecture de Monte-Cristo lui-même. Parmi eux, des auteurs très connus ont livré leur propre version de l'histoire, là encore avec un bonheur inégal. C'est le cas de Jules Verne avec « Mathias Sandorf », de Paul Féval par ailleurs auteur du « Bossu » avec « Les Habits noirs », de Gaston Leroux avec « Le Roi mystère», de Paul-Loup Sulitzer dans « Money » ou de Arturo Pérez-Reverte qui, en 2002, dans « La Reina del Sur », transpose l'histoire dans le monde des trafiquants de drogue. A noter aussi la nouvelle que le grand écrivain italien Italo Calvino consacre, dans son recueil «Temps zéro», au comte de Monte-Cristo et dans laquelle il se livre à une réflexion sur la captivité. Bande dessinée Au fil des différents ouvrages qu'il inspire, Monte-Cristo est successivement irlandais, américain, moderne, nouveau ou jeune. Il a des fils, des filles, des femmes, devient comtesse ou demoiselle. La science-fiction s'y intéresse. Une nouvelle, publiée aux Etats-Unis sous le titre de « Monte-Cristo complex », fait référence à un syndrome dont souffrirait une personne qui se sentirait victime de graves injustices et éprouvant un violent besoin de se venger... Le roman a par ailleurs donné lieu à plusieurs adaptations en bande dessinée, dont deux réalisées par Disney dans les années 1970. Dernièrement, Yves Sente et Grzegorz Rosinski ont livré, avec « La Vengeance du comte Skarbek», une chronique judiciaire de l'histoire de Monte-Cristo. La vengeance y donne lieu à un procès auquel assiste un collaborateur de Dumas, fournissant ainsi l'inspiration au romancier... Caroline Lechantre |
|
![]() |
Best on Web - Les 500 meilleurs sites du moment N°28 Juin 2006 Ce site personnel de Patrick de Jacquelot recense les romans et bandes dessinées dérivés de l'œuvre d'Alexandre Dumas: plagiats, suites, imitations des Trois Mousquetaires, du Comte de Monte-Cristo, etc... avec plein d'illustrations. Le moteur de recherche multicritères vous permettra d'explorer le site en fonction des pays, des langues, des genres littéraires (humour, SF...), des formes littéraires (théâtre, BD...), des dates, etc... avec la possibilité de visualiser les résultats sous forme de galerie de couvertures. Vous pourrez même écrire un pastiche et renvoyer à l'auteur du site! |
|
![]() |
Sud Ouest, 25 janvier 2005 - Edition du Gers En ligne. Il existe un site complet sur les pastiches, suites et plagiats consacrés à d’Artagnan D’Artagnan superstar D’Artagnan, le plus célèbre héros gascon
s’adapte parfaitement aux technologies modernes et tient même
le haut du pavé sur un site Internet très original que
Patrick de Jacquelot lui a consacré. Un site entièrement
dédié aux suites, plagiats, pastiches et hommages engendrés
par l’engouement suscité par le «bébé» d’Alexandre
Dumas. Jean-Michel Le Blanc
|
|
![]() |
L'Humanité Hebdo, 11 août 2001 Cape et épée Des centaines d'auteurs se sont inspirés de l'oeuvre d'Alexandre Dumas. Patrick de Jacquelot leur consacre un site sur le Net. Celui qui n'a jamais caracolé en compagnie de d'Artagnan,
Athos, Porthos et Aramis, celui qui n'a jamais croisé
le fer avec les gardes de Richelieu, celui pour qui le terrible
nom de Milady ne signifie rien, celui-là ne pourra pas
comprendre l'engouement que peuvent susciter Dumas et ses Trois
Mousquetaires. Patrick de Jacquelot, lui, ne l'a jamais perdu.
Admirateur incontesté de l'oeuvre de Dumas, il a participé
au lancement du site de la Société des amis de
l'écrivain sur Internet (1). Et puis, un peu par hasard,
il s'est aperçu que des centaines d'auteurs se sont inspirés
de l'ouvre de son auteur fétiche. Ce qui a donné
naissance à un deuxième site: www.pastichesdumas.com
(1) L'adresse du site Internet de la société des amis de Dumas est www.dumaspere.com |
|
Rocambole - printemps 2001 Un autre site tout à fait passionnant réalisé
par Patrick de Jacquelot (et lui aussi d'une très grande
beauté formelle) est consacré aux suites, plagiats
et pastiches des romans d'Alexandre Dumas:
www.pastichesdumas.com |
||
Le Figaro, 24 avril 2001 Un filon vieux comme l'édition On n'y peut rien: les écrivains sont amenés
à mourir. Faut-il pour autant inhumer leur héros
dans la même nécropole? En d'autres termes, les
suites post mortem sont-elles sacrilèges? Nicolas d'Estienne d'Orves Pour Dumas, on consultera l'excellent site http://www.pastichesdumas.com |
||
La Presse, Montréal, 29 avril 2001 Polémique Depuis les tous débuts de l'écriture, la littérature se nourrit de la littérature: on s'inspire d'un auteur ou de ses oeuvres, on le cite, on emprunte, on imite, on plagie même... Voilà pourquoi la polémique qui a cours en France ces jours-ci autour de Cosette ou le temps des illusions, une suite aux Misérables de Victor Hugo, a de quoi étonner. Le roman, tiré à 65000 exemplaires, sera lancé le 3 mai en France et nous parviendra au début du mois de juin. Certains reprocheront aux éditions Plon d'avoir commandé à François Cérésa de poursuivre la narration du destin des personnages inventés par un écrivain dont la notoriété reste plus grande peut-être que son oeuvre lui-même. Les Français, qui entretiennent des relations coupables avec l'argent, y voient là davantage entreprise bassement mercantile qu'oeuvre franchement littéraire. Et après? (...) Pour revenir à Victor Hugo, outre Les Misérables, seul Notre-Dame de Paris figure peut-être encore parmi ses romans qui sont lus encore. Les adaptations en sont nombreuses, parfois réussies, tantôt incongrues. Les autres romans hugoliens, comme Les travailleurs de la mer ou Quatre-vingt-treize, glissent dans l'oubli parce que, osons l'affirmer, moins intéressants. Voilà qui explique sans doute que le père Hugo soit moins imité, suivi, pastiché qu'Alexandre Dumas père, par exemple. Ainsi, on ne se scandalise pas du tout que Le comte de Monte-Cristo, oeuvre romanesque et romantique au moins aussi mythique et fameuse que Les Misérables, fasse régulièrement l'objet de suites... car la plupart des lecteurs caressent le désir de connaître la fin du destin fabuleux d'Edmond Dantès, qui, aux dernières pages du grandiose roman, quitte Mercédès et repart sur son voilier. Vengé mais seul et sans doute brisé. Jules Lermina a été le premier à tenter l'aventure avec Le fils de Monte-Cristo, paru en 1895 et toujours frappé d'interdit en France. On trouve parfois chez les bouquinistes les quatre tomes de l'édition Nelson publiée en Écosse en 1933. En 1994, François Taillandier a pour sa part fait paraître Mémoires de Monte-Cristo, écrit apocryphe qui a connu un certain succès et est encore disponible au Livre de poche (no 13981). Du seul côté des Trois Mousquetaires, on compte plus d'une quarantaine de variantes, sans mentionner les dizaines d'adaptations cinématographiques dont la plus récente, L'Homme au masque de fer, fait de D'Artagnan le père de Louis XIV. Rien de moins. Mais parmi ces "suites", l'une des plus réussies est Le dernier amour d'Aramis de Jean-Pierre Dufreigne (Grasset, 1993), gagnant du prix Interallié. En fait, contrairement aux grands défenseurs d'Hugo qui crient au scandale avec la parution de Cosette ou le temps des illusions de Céséra (qui sera suivi, en septembre, de Marius ou le Fugitif), les amateurs de Dumas s'amusent des imitations de leur auteur favori. Sur le site qui lui est dédié (www.dumaspere.com), on trouve même un hyperlien où sont retracés l'ensemble des suites, plagiats, pastiches et hommages. On les résume et reproduit même la jaquette de l'édition originale. Cliquez et étonnez-vous du nombre. Vous verrez que le père Hugo est bien loin du compte... Rudy Le Cours |
||
![]() |
Le Figaro littéraire, 8 mars 2001 Alexandre Dumas, suites et fin " Heureux les ouvrages auxquels on emprunte encore
quelque chose trente ans après qu'ils ont paru !,
écrivait Dumas fils à Emile Desbeaux, auteur, en
1882, des Trois petits mousquetaires. Si mon père vivait
encore, il serait très heureux de vous voir emprunter
à l'un de ses livres le titre de votre nouveau récit
pour les enfants ". Qui ? Patrick de Jacquelot, rédacteur en chef
de latribune.fr. |
Sommaire | Tous les livres | BD | Expositions | Musique | Arbres généalogiques | Votre pastiche |
Recherche |