Los tres mosqueteros buscando a Dartanan Muy poquito basado en la novela de Alejandro Dumas
Javier Veiga Chani Martin Javi Coll
72 pages Assitej-Espana - 2003 - Espagne Humour - Pièce de thêatre
Intérêt: 0
La première de cette pièce de théâtre destinée à un
jeune public a été jouée en avril 2003. Elle met en
scène les trois mousquetaires, Athos, Porthos et Aramis,
mais pas d’Artagnan. Ils n’ont jamais vu ce dernier et
sont à sa recherche.
Au début de la pièce, les trois
hommes se rencontrent dans le noir et se prennent
mutuellement pour d’Artagnan. Ils s’apprêtent à se
battre, avec force quiproquos, avant de se reconnaître.
Le téléphone portable de Porthos sonne (ce qui donne
lieu à des réparties d’une grande finesse sur le thème
«Mais Porthos, comment peux-tu avoir un portable, ce
n’est pas encore inventé»); c’est le roi, qui leur
confie la mission de récupérer un parchemin extrêmement
précieux, le Serment secret des mousquetaires du Roi. Et
cela avant que les gardes de Richelieu ne s’en emparent.
Les trois mousquetaires se lancent dans leur mission en
espérant trouver le mythique d’Artagnan pour les aider:
il passe pour le plus courageux, le plus intelligent,
etc…
Dans leur quête du parchemin, les mousquetaires
affrontent deux sbires du cardinal: Roquefort et
Camembert (sic!). Ces derniers sont des crétins finis.
Exemple: ils veulent utiliser un filet pour tendre un
piège aux mousquetaires. Ils entreprennent de démontrer
la validité de leur stratagème à ces mêmes mousquetaires
et se prennent eux-mêmes dans leur filet.
Les mousquetaires affrontent diverses épreuves des plus
farfelues. Il leur faut entre autres répondre à des
questions pour franchir un pont, sous peine d’être tués
par un géant. Ils trouvent les réponses, bien sûr, par
accident ou en demandant l’aide du public.
Morceau par morceau, les mousquetaires récupèrent le
parchemin. Ils se retrouvent en présence du roi et du
cardinal, qui se le disputent. Les mousquetaires
décident de voir par eux-mêmes ce qu’il contient: c’est
la recette du gaspacho, dont le roi de France voulait
faire une arme de conquête des pays voisins. Les
mousquetaires refusent de la donner au roi ou à
Richelieu. Ils décident de quitter la France pour
s’installer en Espagne et y implanter le gaspacho.
L’humour de cette petite pièce, il faut bien le dire,
est plutôt calamiteux. Les trucs les plus éculés sont
utilisés. Du genre: un mousquetaire affirme «interdire»
aux hommes du cardinal de répondre à une question, si
bien que ces derniers donnent aussitôt la réponse pour
ne pas avoir obéi à un ennemi…
Tout au long de la pièce, les mousquetaires cherchent
d’Artagnan sans jamais le trouver. Ce qui les amène à
une conclusion très «politiquement correcte»: ils ont su
mener à bien leur mission à eux seuls, nul n’a besoin
d’un maître ou d’un héros tant qu’il a des amis pour
l’aider.
Extrait de la scène 2 La red
atrapa-mosqueteros
(Note : l’espagnol déformé est censé refléter le
très fort accent français de Roquefort et Camembert)
ARAMIS y PORTHOS tiran de la cuerda y
quedan atrapados ROQUEFORT y CAMEMBERT como en una
bolsa de naranjas.
ROQUEFORT.- (Tras uno pausa, muy contento)
¡Funciona, funciona,
funciona, Camembeg!
CAMEMBERT.- Te lo dije, te lo dije, te lo dije,
Goquefog. Esta vez si que sí, esta vez estáis pegdidos
mosquetegos. ¡Victoguia Goquefog!
ROQUEFORT.- Si, esta vez no escapaguéis, esta vez sois
nuestgos.
¡Victoguia Camembert!
Los dos intentan liberarse de la red y no pueden.
CAMEMBERT.- Tiga de ahí, Goquefog.
ROQUEFORT.- No puedo moverme, Camembeg. Esta gued es
igompible.
ARAMIS.- Miga, miga, miga... que escena tan tiegna,
Pogtos.
PORTHOS.- Mas que tiegna yo diguia gomántica, Agamis.
ATHOS.- ¿Y ahora qué, eh? No os doy una paliza porque
estáis atados y
me dais pena que si no...
ARAMIS.- Si quieres los soltamos, ¿eh, Athos?
ATHOS.- No, no, chicos, no hay tiempo que perder ¡La
misión, la misión! Vamos Porthos.
PORTHOS.- Lo sentimos amiguitos pero nos llevamos
vuestros caballos.
CAMEMBERT.- ¡Ja! ¡Que te cgees tú eso! No os llevaguéis
nuestgos
caballos.
ATHOS.- ¿Ah, no, y cómo lo vais a impedir?
ROQUEFORT.- Pogque no tenemos caballos.
(Los dos ríen).
CAMEMBERT.- Buen tguco, Goquefog.
ROOUEFORT.- Buen tguco, Camembeg.
ARAMIS.- Está bien, dadnos vuestro dinero, entonces.
CAMEMBERT.- ¡Ja! ¡Que te cgees tú eso! No os daguemos
nuestgo
dinego.
ROQUEFORT.- Pogque no tenemos dinego. ¡Ja!
CAMEMBERT.- Buen tguco, Goquefog.
ROQUEFORT.- Buen tguco, Camembeg.
PORTHOS.- Son pobres, como nosotros.
CAMEMBERT.- La vegdad es que Guichelieu nos paga una
miseguia y
ayeg pegdimos nuestgos poquitos ahoggos en el Cigco de
la Lucha.
ATHOS.- ¿El Circo de la Lucha? ¿Qué es eso?
CAMEMBERT.- Es un lugag de apuestas. "El Ggan Cigco de
la Lucha...
ROQUEFORT.- ...el que gana la pelea se lleva la hucha".
ARAMIS.- Vaya, eso podría ser una buena manera de
conseguir la pasta
para la misión.
PORTHOS.- Es verdad ¿Dónde está ese circo?
ROQUEFORT.- ¡Ja! ¡Que te cgees tú eso! Jamás os lo
dignemos.
CAMEMBERT.- Nunca os ayudaguemos con vuestga misión.
ARAMIS.- Está bien, señores Roquefort y Camembert: les
prohibo
terminantemente que nos digan donde está ese Circo de la
Lucha.
ROQUEFORT.- ¿Nos lo pgohibis? A nosotgos nadie nos
pgohibe nada.
CAMEMBERT.- Clago que no ¿Cómo pgetendéis impedig que
os digamos que el ggan cigco de la lucha se encuentga a
tges millas de aquí
diguecdón nogte? ¿Eh?
ROQUEFORT.- Eges un valiente, Camembeg.
CAMEMBERT.- Eges un valiente, Goquefog.
ARAMIS.- Gracias por la información, colegas. Eso es lo
que
necesitábamos.
Los mosqueteros se vuelven a carcajear de los
esbirros de RICHELIEU.
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