MARIELLE

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                                 Chapitre II                                 
 

 

Marielle qui m’attend un peu plus loin. Elle s’est arrêtée à la devanture d’un marchand de tissu et regarde. En avançant, elle a émergé dans le soleil qui l’éclaire jusqu’à la taille: posant des reflets dans ses cheveux rassemblés en chignon, une tache blanche sur son cou, une couleur plus vive sur ses épaules et son dos. Là, dans cette même boutique, le jour déclinant avait cuivré ses avant-bras quand elle s’était approchée de la vitre pour examiner la pièce de satin, en dresser un pan devant la lumière et juger de sa transparence ou de son poids. J’étais au fond, assis: j’avais remarqué la soudaine coloration de sa peau et la façon dont le bleu de l’étoffe se mettait à chatoyer, à vivre. Elle m’avait appelé, déjà souriante, pas encore décidée. Puis avait sorti de son sac de cuir noir, à fermeture ovale et anneaux dorés, une feuille de papier où elle avait noté, autour de croquis, toutes les dimensions de la fenêtre et du lit.

Je la rejoins. Déjà elle a repris sa marche, sans mot dire, faisant basculer son sac sur l’épaule gauche pour me donner la main. Nous marchons. Son pas est rapide, court. Elle en fait trois pendant que j’en fais deux, non: presque quatre à deux. Equilibre à établir puis à conserver. Equilibre trouvé d’instinct si je n’y pense pas.

Le vent souffle dans l’axe de la rue, courbe et redresse les acacias: des ombres viennent et vont sur le cou de Marielle, sa nuque dégagée par le décolleté de la robe dont brille par instants la fermeture-éclair. Trame visible, carrée, de la toile. Jaune. Le jaune vif, presque brillant, de la robe, et la blancheur du bras dès la courte manche, jusqu’au gant. L’alternance de ses doigts couverts de cuir noir et des miens, nus. Une chaîne d’or au poignet.

Elle presse encore le pas et parle, maintenant: des phrases brèves, un ton presque dur - comme chaque fois qu’il s’agit d’un objet précis, de décisions à prendre: pourvu, pourvu que personne ne soit venu l’acheter, entre temps... Cette commode devrait me plaire, me plaira. Elle ira si bien contre le grand mur de la chambre, à la place de la malle qui en fait usage. Son bois, s’il n’est pas trop abîmé, mettra en relief les meubles d’osier: les deux fauteuils, le guéridon bas et rond, le lampadaire dressé dans l’angle. Les coussins rouges des fauteuils. Les rideaux et le couvre-lit d’un même satin gris-bleu. Elle disposera dessus mes deux poteries kabyles: le vase et la statue de chacal ou de chien. Et des fleurs rouges dans le vase. Nous accrocherons au mur, au milieu, la reproduction de Venise.

Voici le boulevard, les baraques alignées sur quatre files, les meubles et les objets, les étroits passages, la foule. Marielle s’est tue et marche à présent devant moi, me serrant plus fortement la main. Son dos, la lanière noire de son sac, ses hanches. Son cou à embrasser, à mordre. Son cou qui bouge à mesure qu’elle avance, s’incline à droite, à gauche, bouge... pivote brusquement et je la vois de profil, inquiète, qui a cru voir l’emplacement où était ce meuble et ne le reconnaît pas. Partout, les mouvements de l’ombre et de la lumière. Des cuivres au soleil. Des mannequins nus. Le cou de Marielle, sa nuque sur laquelle promener lentement mes lèvres, ses cheveux à défaire et peigner avec mes doigts, dressés en éventail à contre-jour. Le bruit. Son cou à mordre. Je me suis arrêté devant une toile posée à même le sol, contre la grille d’une plate-bande; aussitôt Marielle appelle: la commode est là.

Elle dénoue son tablier, le jette sur une chaise, s’approche. Je devine ses mouvements - des taches de couleurs floues qui bougent - au delà de mon journal. Elle contourne le fauteuil où je suis assis, vient derrière moi (légers bruits, sentiment d’une présence), se penche (quelques cheveux me touchent), colle sa joue contre la mienne au moment où ses bras enserrent mes épaules.

- C’est intéressant?

Je rabats le journal sur mes genoux, lui prends une main. Elle se balance un peu, entraînant ma tête dans un mouvement alternatif - droite, gauche, droite... Me mordille l’oreille. Presse ses lèvres sur ma joue, s’écarte et y plaque un baiser.

- Je vais prendre un bain.

Elle est déjà sortie sans fermer la porte, ouvre celle de la salle de bain qu’elle ne repousse pas non plus. De l’eau coule. Une patrouille est tombée dans une embuscade, en Kabylie, perdant cinq morts et deux disparus. C’est écrit en tout petit, je dois rapprocher la feuille pour mieux lire: le combat fut bref, nos soldats ont riposté, on a retrouvé les traces de sang d’adversaires tués ou blessés, mais pas de corps: les survivants les auront emportés; une opération est en cours. Un bruit à peine perceptible - peut-être simplement la sensation qu’une lame du parquet s’enfonce - juste le temps de me dire que le robinet a été fermé et que Marielle doit être dans la baignoire - et elle m’entoure de nouveau de ses bras, fait glisser le journal sur le plancher, s’assied sur mes genoux qu’elle décroise. Nue. Je lui dis qu’un accrochage a eu lieu dans mon ancien secteur, que des hommes sont morts, que rien dans l’article ne me permet de savoir si je les connaissais. Elle me demande de le lui lire. Puis, immobile cette fois, appuie son front contre ma joue. Prend ma main qu’elle pose sur sa gorge. Se laisse caresser - et je rabats sur son dos une mèche qui me piquait l’oeil. Puis se lève en disant que son bain va être froid.

Là encore, j’ai à peine eu le temps de l’entrevoir qui sortait. Claquement de ses sandales de rotin rapportées de là-bas: son regard était bien fixe, le premier jour - comme celui de son amie - quand elles étaient venues à Tizi-Ouzou. Quand je leur avais montré la ville. Surtout, quand je les avais menées à la campagne - et Marielle se tenait très droite à côté de moi, scrutant la route. Serrée, au milieu de la banquette, entre son amie et moi. Silencieuses. Regardant sans la voir l’ombre des platanes sur le goudron. Les champs de terre rouge ou jaune, les montagnes bleues contre le bleu du ciel, défilant vite entre les arbres. Elle s’était raidie un peu plus quand nous avions croisé, à la sortie d’un tournant, les premiers marcheurs: trois femmes bariolées portant des fagots sur la tête - trois femmes dont l’une tenait un enfant par la main - puis un homme grand, drapé dans son burnous, assis sur un âne qu’il fouettait d’une trique. Même à ce moment Marielle n’avait pas bronché, cette fois. Puis nous étions arrivés sous les eucalyptus, les grands nids plats des cigognes, leurs minces silhouettes figées, le tintamarre de leurs becs rapidement claqués. Nous étions descendus de voiture. Marielle s’appuyait sur moi mais pas comme à l’ordinaire; elle jetait de temps à autre un coup d’oeil aux alentours, surtout vers la ligne sinueuse d’arbres et de buissons qui marquait le lit caché d’un oued. Un jeune oiseau avait tenté de prendre son vol, s’était raccroché de justesse à la première branche. Marielle avait souri, enfin. Mais je n’avais reconnu ses yeux, leur éclat marron entre les cils, leur clarté vive, qu’à la porte de l’hôtel où je les quittais toutes deux pour rejoindre mon poste.

La peur...

Une autre fois je les conduirais jusqu’au village de la montagne, où nous prenions rendez-vous pour chasser le sanglier; où l’eau coule en mince filet bruissant le long de la piste; où les maisons de terre sèche, aux toits de joncs, disparaissent dans la verdure; où elles entreront - où nous boirons le thé noir et fort; où nous irons chez le potier choisir quelques souvenirs: vases ou statuettes d’un marron brillant, poli, aux motifs géométriques noirs et jaunes. Puis Marielle sera plus forte et reviendra seule. J’obtiendrai aussi quelques permissions et nous irons ensemble vers les plages: je verrai son profil sur la mer et elle nagera aussi vite, aussi loin que moi.

Maintenant, des hommes sont morts. L’article manque de précisions: le lieu n’est pas mentionné, ni l’unité, ni les noms. Le roulement assourdi des voitures, à travers la fenêtre fermée, alterne avec les clapotis de l’eau dans la baignoire: j’entends quand Marielle se lève et va se laver le ventre, les cuisses, les jambes; elle savonne le gant-éponge rouge vif, frotte; elle est attentive à chaque centimètre carré de peau, passant et repassant au même endroit, appuyant plus fort où elle croit discerner des taches. Des hommes sont morts et on a fait venir des cercueils dans le camp, et des drapeaux propres. Celui du mat pend à mi-hauteur, immobile, contre le bois. Un camion va entrer, et des officiers en voitures. Un camion va repartir. Sans y prendre garde, j’ai tourné deux ou trois feuilles du journal.

...

Marielle a crié, mais sans que je comprenne.

- Que dis-tu?

- Je te demande s’ils sont difficiles!

- Qui? Quoi?

- Les mots croisés!

Je plie le journal en quatre, de façon à pouvoir écrire sur mes genoux sans trouer le papier.

- Tu veux que je les fasse?

- Oui!

Elle est toujours dans la baignoire mais ne fait plus aucun bruit: elle a dû se rallonger, s’enfoncer sous la surface légèrement salie et tachée de mousse, ne laisser émerger que la tête et le cou, appuyés sur le rebord, et peut-être un pied posé sur l’autre bord et dont elle contemple les doigts. Ou bien elle a fermé les yeux. Ou bien encore elle regarde par la fenêtre les premières branches de l’orme et les toits, le ciel; à moins qu’elle n’ait tiré les rideaux. La grille commence à prendre visage, à s’ordonner en longues colonnes verticales ou horizontales à remplir d’abord, si possible, car la suite sera facile, et en zones plus confuses où se multiplient les carrés noirs. Quelques pluriels: ...S, presque à coup sûr; deux “Fin de participe” en trois lettres: .ES; un “possessif” en deux lettres: .A.

- Eh bien!

- Que veux-tu?

- Le un vertical!

- “Elément de pavage”!

Un temps, puis:

- Combien de lettres?

- Neuf!

De nouveau, elle se tait. Elle a froncé les sourcils et cherche, peut-être en rongeant une petite peau à la base d’un ongle, désireuse de trouver avant moi. Déjà, je connais par recoupement la troisième lettre: T, puis la sixième: un autre T. Je trouve la fin du mot: TION.

Une camionnette ou un taxi s’est arrêté en double-file, bouchant la rue: quelques klaxons résonnent, puis d’autres, plus nombreux, plus forts. C’est bientôt un grondement continu ponctué de notes aiguës, de brefs temps morts. Marielle n’appelle plus, soit qu’elle comprenne que je l’entendrais mal, soit qu’elle pense être sur le point de trouver. Puis c’est le silence, le ronflement plus sonore des moteurs qui repartent, le silence.

- Tu as des lettres?

- J’ai le mot!

- Qu’est-ce que c’était?

- “Intention”!

- Viens me laver le dos!

Je pose à terre journal et stylo, éteins ma cigarette, la rejoins. Jouant au travers des rideaux à rayures grises et vert pâle, le soleil baigne la salle d’une pénombre lumineuse. Ombres légères, colorées, sur les murs blancs; sur le faux carrelage à grand damier vert et blanc. Marielle est debout, brune, de l’eau jusqu’aux genoux, et savonne le gant-éponge qu’elle me tend. Quelques tas de mousse par terre, qui fondent en eau, et d’autres sur le mur. Je frotte.

- Pourquoi “intention”?

- Parce que l’enfer est pavé de bonnes intentions.

Marielle hausse les épaules et en même temps sourit: la dent en or qu’elle a sur le côté, en haut. Elle se tourne pour que j’atteigne l’autre omoplate, saillante, et le flanc; la taille, la hanche.

- Frotte plus fort; remets du savon!

Puis, d’une voix basse:

- Tu devrais acheter un autre journal... pour les types de Kabylie. Tu crois que tu les connais?

Les deux cuisses, maintenant, et les mollets qu’elle élève à mesure au dessus de l’eau. Tordre le gant-éponge, en extraire tout le savon, rincer. Un pan de lumière tombe entre les rideaux, éclaire son épaule et son sein gauches; le rebord de la baignoire. A présent, l’eau ruisselle sur son dos.

- Voilà.

Elle prend la serviette, rouge, s’essuie les mains; s’appuie sur moi et descend: ses pieds s’enfoncent dans le tissu épais, rouge aussi, du tapis de bain.

- Essuie-moi, veux-tu?

Je ponctue le passage de la serviette de baisers distribués au hasard. Elle, déjà, ayant tendu le bras sans que bouge le reste du corps, fait couler l’eau sale. Elle vibre à certains moments, se raidit ou se détend, pose une main sur mes cheveux quand, accroupi, j’arrive aux jambes. Puis, frissonnante, s’appuie d’un coup contre moi comme je me redresse, m’embrasse: je respire une odeur de savon, de propre.

- Tu sens bon le tabac.

Elle a écarté ses lèvres de quelques millimètres, juste assez pour parler. Elle les rapproche déjà, me frôle, s’écarte, pèse davantage. Elle me pousse presque à présent, grogne, m’embrasse de tout son corps.

- Allons, c’est à toi, je vais finir...

Elle m’a repris la serviette et la repasse, à coups appuyés et rapides, sous les aisselles puis entre les jambes, tandis qu’à mon tour je me déshabille.

Marielle n’est pas rentrée. Le salon est vide, et la salle à manger à la porte restée ouverte, et la chambre. La cuisine, la salle de bains: nul écho à son nom que j’appelle en sourdine. Pourtant la nuit vient et j’allume des lampes, au passage.

Dresser la table et gagner ainsi du temps puisque nous devons sortir. Ou bien commencer par changer de chemise et me raser. Un verre de porto pour me secouer, m’empêcher de m’asseoir et d’attendre, en fumant, qu’elle arrive.

Où est-elle? Seraient-ce ses pas qui frappent sous le plancher, dans l’escalier - si lents, interrompus comme pour se reposer toutes les trois ou quatre marches? Ce doit être plutôt la femme d’en face, mais le pas plus lourd de son mari l’accompagnerait. Eux: leur couple tassé, blanchi, cassé par les ans. Leurs vêtements toujours noirs. Son chapeau, son béret. Leurs écharpes même en Eté. La façon qu’ils ont chacun de s’arrêter pour laisser le passage, de saluer, de commencer aussitôt à parler de l’autre. L’un et l’autre. Ils ne marchent qu’en se donnant le bras, dans la rue, et occupent ainsi toute la largeur du trottoir.

On touche la porte, à présent, et ne bouge plus. Je tourne la poignée, tire doucement le battant vers moi: Marielle, pâle, bouche ouverte pour aspirer mieux, clé à la main - qu’elle vient d’extraire de son sac; l’épaule appuyée sur le panneau de bois.

- Tiens...

Elle a parlé très bas, plutôt avec les yeux et la main qui désignaient le plancher. Je lui serre le bras, fort, au moment où elle s’écarte de la porte pour entrer; m’efface; ramasse le filet à provisions - boîtes métalliques, de carton, baguette de pain cassée en deux, pot de lait, pochons de papier brun contenant sans doute des fruits - vais au salon: Marielle est assise, allongée plutôt, dans un fauteuil; jambes tendues, bras ballants, tête rejetée en arrière; bouche ouverte. Ses cheveux pendent: ternes, mous. Elle souffle. Elle a déboutonné la veste de tailleur et les seins se baissent et remontent, rapides, sous le léger chandail. Ses genoux, ses jambes brunies par les bas dont une maille a filé, à gauche, sur le devant. Sa bouche grande ouverte.

Je lui tends mon verre mais elle secoue la tête: je bois. Elle a fermé les yeux, ferme la bouche, l’ouvre. Pose une main sur sa poitrine, bien à plat, doigts écartés; respire. Me fait signe de ses yeux un moment entrouverts, comme un sourire. Respire encore, plus à fond, à de plus grandes profondeurs, redresse la tête - Bonsoir... Se laisse aller: on dirait qu’elle dort, n’était le battement vif de ses seins.

- Il y avait un monde dans les magasins...

J’ai failli lui demander de répéter, juste avant de comprendre. Ses yeux sont maintenant ouverts et elle regarde le plafond, puis le haut des rideaux, la tringle. Grand ouverts. Leur lumière brune, veloutée, avec un éclat doré au centre. L’arc tendu des cils. Une mèche qui retombe sur le front, à l’aplomb des rides. Cette minceur de tout le visage, des joues; ce teint. Cette bouche ouverte.

- Oui, un monde fou.

Elle dit mieux cette phrase que la précédente, qui était trop longue. Elle remue, se redresse en s’aidant du dos, pose ses bras sur ceux du fauteuil. Me sourit vraiment, cette fois. Parle:

- J’ai laissé l’autre sac... en bas... Il était trop lourd... Profites-en pour descendre la poubelle...

- Nous pourrions peut-être ne pas sortir, si tu es fatiguée?

- Comment! Tu ne crois quand même pas que je vais rester... toute la journée... sans rien faire? Et puis il y a Pounie... Comment veux-tu la prévenir, Pounie? Tu sais bien... oh... tu sais bien qu’elle n’a pas... le téléphone...

C’est vrai. Mais surtout, le temps de descendre et de remonter, je trouverai Marielle debout dans la cuisine; pressée, précise: ce ne sera pas le moment de lui parler. Elle m’aura rapporté des coquillages, comme ça, pour me faire plaisir et parce que cette sortie donne à la journée un air de fête. Elle me demandera de commencer sans l’attendre, dînera d’un morceau de viande et de salade, d’une orange. Fera peu de toilette et changera seulement de tricot - préférant celui dont les fils d’argent brillent aux lumières. Elle passera un collier, ou piquera une broche au revers de sa veste. Choisira un autre sac.

Nous roulerons dans la nuit, sans mot dire, sur la banquette arrière du taxi: partout des feux, des lettres de feu, des feux de couleur, des traînées de feu déformées par les vitres. Des vitrines. Marielle regardera les vitrines, sa montre, les vitrines. Les feux. Ne verra qu’à peine les passants, les voitures, les arbres. La nuit. Mais observera les feux des vitrines - se penchera parfois pour en suivre une du regard. Me touchera du coude, c’est probable, quand nous longerons la terrasse du café où nous nous retrouvions naguère. En lira l’enseigne de néon bleu, rouge, qui s’éteint et change de couleur. Dira: tu te souviens? Puis fixera le feu rouge, me demandera l’heure, le feu vert. Nous ralentirons devant les hautes lettres blanches du théâtre, les panneaux de photos éclairées, les lettres jaunes traçant les noms de la pièce et des acteurs. Aussitôt, Pounie sera devant la portière. Nous entrerons comme on frappe les trois coups.

Chapitre III

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